La
rédaction du contenu d'un site optimisé pour les internautes,
les robots de
Google et le référencement naturel
Selon les
statistiques, nous devons partir du principe que 50 à 60 pour cent du trafic
sur notre site parvient des moteurs de recherche et, notamment, de Google. Les
autres 40 à 50 pour cent sont des internautes qui nous gardent dans leurs
favoris, des gens qui nous trouvent par un lien sur un autre site ou, toujours,
le "bouche à oreille".
Autrement
dit, notre site doit "plaire" autant aux internautes qu'aux robots de
Google - peut-être même un peu plus aux robots. L'optimal, toutefois, serait de
créer un site qui "plait" aux visiteurs humains et, en même temps,
aux visiteurs virtuels.
Un site,
grosse modo, consiste dans le graphisme - la présentation optique du site - et
dans le contenu. Le contenu d'un site, de son côté, peut consister en
images de toute sorte, flash, vidéos et texte écrit. A nos visiteurs humains,
le graphisme transmet la fameuse "première impression" - c'est-à-dire
que, si le graphisme ne les accroche pas, ils ne restent pas sur le site. Ce
n'est que plus tard que l'internaute s'intéresse au contenu du site et à la
question, si ce contenu peut lui fournir les informations qu'il attend.
Les robots
de Google et d'autres moteurs de recherche n'ont pas besoin de "première
impression". Ils ont "l'ordre" de visiter un site et ne
s'interrogent pas s'il leur plait ou non. Ainsi, il est évidemment important de
soigner la présentation d'un site - un internaute qui ne se sent pas bien sur
notre site ne nous place pas dans ses favoris, ne nous donne pas un lien à
partir de son blog ou site, ne parle pas de nous à ses copains et, bien sûr,
n'achète rien -, mais du point de vue du référencement naturel, ce n'est que le
contenu qui compte.
On peut
dire que Google et les autres moteurs de recherche sont restés un peu
"vieux jeu". Car au début de l'ère d'Internet, les gens ne se
branchaient que pour recevoir des informations, d'abord scientifiques (le Net a
été inventé plus ou moins par des universitaires), plus tard plus générales.
Google et ses collègues insistent toujours sur cette première idée du Web en
tant que transmetteur d'informations.
Ainsi, il
est logique que les robots ne cherchent que des informations. Et comme, jusqu'à
lors, leur technique ne prend pas encore en compte un renseignement transmis
par une image (Flash est considéré comme image) ou une vidéo, ce qui nous reste
pour "séduire" les robots, c'est le texte.
Autrement
dit, tout ce qui compte, du point de vue du référencement naturel, c'est le
texte sur les pages de nos sites. A partir de cette information, tout devient
simple. Car le rédacteur du texte n'a qu'à se tenir à la logique pour être en
mesure de rédiger un texte apte à booster le référencement de son site.
Dans le
référencement, on parle beaucoup de "mots clés". Il y a effectivement
encore des moteurs qui s'intéressent aux mots clés inscrits dans les balises meta.
Google, par contre, ne leur porte pas beaucoup d'intérêt. Ses robots
"pêchent" leur mots clés plutôt dans le nom du domaine, dans
les titres (la balise "titre" des meta ainsi que les titres
des paragraphes) et, bien sûr, dans le texte. Ils partent du principe que le ou
les sujets du site déterminent automatiquement les mots ou expressions les plus
souvent utilisés.
Ceci est
logique : un site qui veut vendre des chaussures mentionne, dans ses textes,
souvent le mot "chaussures" ou "bottes" etc. - donc les
mots clés les plus importants du site. Un site sur le référencement naturel,
par contre, utilise souvent... "référencement naturel". Ainsi, les
robots acceptent comme mots clés tout simplement les mots ou expressions qu'ils
trouvent le plus souvent dans les textes. Si, en plus, ses mots ou expressions
cadrent avec les titres et le nom du domaine, un grand pas vers un bon
référencement est fait.
Mais
attention, ce système invite à l'exagération. Toutefois - si un mot clé ou une
expression est utilisé trop souvent, Google le considère comme spamming
- ce qui est puni par la perte d'une bonne place dans ses pages. Pour arriver à
un référencement correct, il suffit de rédiger un texte comme si on le
rédigeait exclusivement pour un public humain : utiliser les expressions
importantes, oui, mais sans exagérer - ce qui correspond à quelque 2% du texte
consacré ou mots clés.
De cette
manière, tout le monde sera content : les internautes puisqu'ils trouvent un
texte bien écrit et bourré d'informations, les robots pour le nombre correct -
assez, mais pas trop - de répétitions des mots clés.
Copyright -
Texte : Doris Kneller - Photo d'arrière-plan : Doris Kneller
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